Il est aujourd’hui difficile de donner une réponse formelle en raison de l’absence de recul suffisant. Mais les derniers travaux dans le domaine avec plus de 10 ans de recul tendant à montrer que le risque de cancer du sein n’est pas augmenté par l’injection de graisse. D’ailleurs les sociétés savantes qui ne cautionnaient pas cette pratique il y a encore quelques années, l’autorisent depuis 2011 au-delà de 35 ans, et l’autorisent sans restriction d’âge depuis quelques mois. Une surveillance par imagerie mammaire régulière est indispensable. Cette technique reste contre-indiquée en cas d’antécédents familiaux ou personnels de cancer du sein ou d’anomalie sur le bilan d’imagerie nécessitant un contrôle.